En campagne à l'Ouest

10/04/2012 22:21

Témoignage : Un an après mon veuvage, j'étais investie dans une association et pour les fêtes de Noël il y a eu une action en faveur des enfants déshérités. Quand nous entonnons les chants de Noël, j'ai eu un gros coup de cafard et je me suis isolée pour cacher mes larmes. C'est là que j'ai senti deux petits bras qui m'entouraient et me serraient fort. J'ai entendu "ne pleure pas"... Le réconfort de cet élan d'amour a été tellement fort qu'il se reproduit à chaque fois que je l'évoque. A se méprendre sur l'accueillant et l'accueilli !...

 

A conjuguer à tous les temps et sous toutes ses formes : "s'intéresser à l'autre":

Dans une banale conversation portant sur un conflit familial se passant dans son pays de naissance, j'entends mon voisin musulman me dire :"vous et moi qui sommes croyants..." J'ai réalisé à ce moment là, la mesure de l'intérêt et du respect qu'il me porte. J'ai surtout réalisé que je ne pouvais pas lui faire la même affirmation étant complètement ignorante de son intimité confessionnelle....

 

Je suis admirative devant le "bon sens" des gens :

Il s'agit d'une jeune mère de famille qui décide de baptiser religieusement son bébé et arrête la date avant même de connaître les modalités. Après contacts avec deux paroisses différentes, rien ne cadre avec ce qui est planifié (invitations, repas...). Le papa tranche : ce sera un baptême civil ! Donc, voici chose faite mais la maman n'est pas satisfaite et se confie à sa collègue de travail : "tu comprends, ce n'est pas la même chose...." Devant sa désespérance, cette dernière l'apaise en lui affirmant : "mais rien n'est perdu, lorsque que ton enfant formulera le souhait de se faire baptiser à l'Eglise, tu pourras l'accompagner dans sa démarche."

Nul doute que l'idée va faire son chemin... 

C.