Etre malade dans son corps, sa tête, son esprit

09/04/2012 12:43

Jeune, j’ai fait une dépression, à la quelle un autre malade hospitalisé avec moi, a donné un sens. Ce n’était pas un intellectuel, un bel ivrogne en cure, que j’avais vu faire une immense colère qui m’avait terrorisée.

Il me demande ce que je fais là.

Je lui réponds « je suis en dépression », il me répond : « c’est pas grave, tu cherches Dieu, tiens lis ça ». et il me donne un livret « Seigneur, celui que tu aimes est malade » ensuite il me propose « à 11 heures je vais voir le curé, tu veux venir. » J’accepte.

Quand je rencontre l’aumônier, il me demande :

« Dans la vie du Christ à quel passage de sa vie comparez-vous ce passage de votre vie ? »

Je lui réponds  « Toute proportion gardée, sans doute à la solitude de Jésus au Mont des oliviers » (j’avais tant de commentaires hostiles et négatifs autour de moi).

Le malade en m’entendant s’exclame « quelle chance ! »

L’aumônier lui sourit, et moi, je conclue dans mon for intérieur « ils sont fous. »

Maintenant je ne le pense plus, et je pense beaucoup à la communion des saints, ainsi qu’à la force de la prière.