L’Equipe composée de paroissien s’est réunie trois fois en proposant plusieurs textes. ( Carême 2012 )

02/07/2012 22:23

Le lavement des pieds

Jésus se met au service des autres, il nous en donne l’exemple lui même, lui le maître.

Ce geste demande de l’humilité pour le faire mais aussi pour le recevoir.

Il s’agit d’un échange, d’abord proposer, puis ensuite accepter de recevoir.

Toute occasion est bonne pour se mettre au service des autres : Jésus choisit le moment de la rencontre d’un repas.

Que ce soit le maître qui se mette au service des apôtres et non l’inverse nous a posé question. Nous avons été touchés par l’humilité de Jésus et l’orgueil de Pierre.

Ce geste de Jésus est un exemple d’humilité et de services aux autres. Il n’y a pas de déshonneur à se mettre au service des plus faibles. Ce que vous faites aux plus petits des miens, c’est à moi que vous le faites, a dit Jésus.

Il faut proposer le service avec humilité mais ne pas s’offenser du refus. Al’inverse, il faut avoir l’humilité d’accepter. De là naitra, peut-être un échange…

 

Exemples de solidarité et d’attention : Services en temps de neige, coups de téléphone, partage de nouvelles, connaissance des attentes, des services à rendre, se souvenir que le service rendu ne met pas un point final.

L’attention aux autres ne doit pas exister que dans des conditions extrêmes : elle dure toute l’année.

 

La parabole des talents : Découvrir et reconnaître les talents des autres

 

Dans cette parabole, chacun a reçu des talents, à lui de les découvrir, de les faire fructifier, de les mettre au service des autres.

Le maître a reconnu les talents de ses serviteurs. Ils sont récompensés.

Quant au 3ième , il croyait bien faire en le gardant pour lui…Il ne s’est pas engagé et le maître est sévère à son égard.

Cette sévérité nous pose question. Doit-on faire le parallèle avec le jugement de Dieu ?

Nous avons chacun à découvrir nos capacités, à les partager avec d’autres, à les mettre au service des autres mais aussi à découvrir et reconnaître les talents des autres, à les valoriser, à ne pas juger.

Dans notre vie nous avons aussi des fragilités :

  • l’amour propre qui peut freiner notre engagement, la peur de ne pas être à la hauteur du service demandé.
  • Peur du jugement des autres.
  • Une certaine exigence dans notre vie.

La Syro-phénicienne

Sa démarche est audacieuse car la loi de moïse interdit les contacts des juifs avec des païens. Même si elle est étrangère, elle est capable de reconnaître les bienfaits de Jésus…

Pourquoi Jésus ne veut-il pas qu’on sache qu’il est entré dans cette maison ? Les  enfants sont ils le peuple élu et les petits chiens seraient ils les païens ?
Peut-être cette femme sentait-elle que Jésus était attentif aux personnes éloignées du peuple élu. Jésus est sensible à son attitude : il répond à sa demande.
Nous aussi avons à accueillir l’autre quelle que soit sa différence, sa religion, son milieu, ses origines.

 

Ne pas faire de ségrégation, éviter les clans, avoir le sens de l’accueil.

Quelques merveilles dans notre communauté :
La fête des voisins
Le pot de l’amitié dans les paroisses
Présence des paroissiens pour les baptêmes
Accueil à l’église l’été
Le rallye de clocher en clocher
Le pot au feu du projet du Burkina et de Blesti

 

Projets possibles :

- Se rapprocher de la mairie pour connaître les nouveaux arrivants dans la paroisse et faire un pot pour la prise de contact.
- que notre communauté chrétienne rencontre la communauté musulmane lors d’un thé par exemple.
- organiser des rencontres pour mieux connaître leur religion et reconnaître la foi de l’autre.

 

Visite de Marie à Elisabeth

Marie se met au service de Dieu en acceptant sa maternité. Elle apprend que sa cousine attend aussi un bébé, le futur Jean-Baptiste et aussitôt va lui rendre visite, se mettant aussi à son service, partageant leur joie et rendant grâce à Dieu.
- Nous aussi avons à partager les joies et les peines des gens, encore faut-il être au courant.
- On apporte aux gens par notre présence, nos attentions, nos services mais en retour nous recevons parfois beaucoup.

Exemple les visites aux malades dans les établissements hospitaliers, les visites aux personnes seules, le partage de Noël des enfants avec les personnes des maisons de retraite.
Il faut oser aller au devant du service à rendre et savoir répondre simplement au service demandé.
Notre communauté va aussi au devant des plus pauvres en proposant « les petits sacs de mil » pour aider nos frères du Burkina. Comme  Marie, soyons attentifs aux autres.

 

La multiplication des pains

Dans ce récit, les apôtres sont un peu fatigués même désespérés et ils sont rattrapés par les gens  ce qui signifie pour nous que la mission n’est jamais terminée.
Jésus comprend ce découragement, il les emmène à l’écart pour se reposer.
Les apôtres sont plus confiants que nous même en Jésus et pourtant ils se rebellent, demandent le renvoi de la foule et des posent des questions sur les problèmes matériels ; que faire pour les  nourrir ? Nous aussi sommes souvent impuissants devant la misère, la souffrance, les problèmes de la société. Le découragement ne permet pas d’avancer.
Avec peu, Jésus fait beaucoup : il rassasie la foule.
Avec des petits gestes, nous pouvons aussi faire beaucoup.
Un sourire, un partage donne beaucoup de joie à celui qui reçoit, mais aussi à celui qui donne.
Jésus se met aussi à les enseigner.
Il les voyait perdu comme des brebis sans berger.
Jésus compte donc sur nous pour que par notre exemple, notre façon d’agir, notre manière de vivre, d’autres reconnaissent qu’avec l’amour il est possible de vivre un monde meilleur.

Ne reconnaissait-on pas les premiers chrétiens à leurs gestes de partage ?
Dans nos fragilités, nous reconnaissons le déclin de la moyenne d’âge des assemblées, le découragement des bonnes volontés, l’absence des jeunes.
L’Eglise perd aussi de sa vitalité alors qu’elle était autrefois à la tête de l’ouverture sur le monde (mouvements de jeunesse, patronages…)

 

La Samaritaine

Jésus fait le premier pas. Il ose s’adresser à une femme, une étrangère de surcroit. C’est un homme hors du commun, il rejette les lois de la société qui ne reconnaissent pas la valeur de chaque être humain.

Nous sommes tous la samaritaine et la rencontre avec Jésus est le moment où nous même nous découvrons Dieu.
Il se sert de la samaritaine pour faire un disciple. Il l’invite à le suivre et elle même le reconnaît pour être le messie.

Cette rencontre est un hasard qui change le comportement de cette femme volage.
Notre regard bienveillant sur le plus faible peut l’aider à grandir, à se sentir moins seul, à trouver sa place dans la société.

 

Pour clôturer nos rencontres, nous avons choisi la prière « Il avait besoin » page 53.

Les personnages bibliques choisis par Dieu, tous différents les uns des autres ont répondu à son appel sans se poser des questions.
A notre tour de suivre sans crainte le chemin qu’ils ont commencé de tracer.